Et c'est là que la magie se fait ressentir. Quelques plans, des dessins sans animation, une touche de musique, et on ressent le calme, la vie du lieu. Anna, très mal à l'aise avec la majeure partie des gens, préfère passer son temps au calme, à dessiner, sur la barque d'un vieux pêcher qui ne parle jamais. Puis vient la rencontre avec Marnie, et le film bascule dans un va-et-vient de plus en plus trouble entre le rêve et la réalité, tandis que les sentiments deviennent eux de plus en plus apparents.
Ici, on parle de cinéma, et on n'a pas peur des gros mots ! Comme cinématographie transcendantale, et comme fichtre et oulala pouet pouet. Venez donc ! On s'amuse bien !
lundi 19 janvier 2015
Souvenirs de Marnie, Hiromasa Yonebayashi
Il est toujours difficile de sortir un film estampillé Studios Ghibli quand on n'est pas Myazaki le père, mais heureusement certains comme Hiromasa Yonebayashi - ont du courage, du culot, et des choses à dire.
Souvenirs de Marnie est un film extrêmement mélancolique, et surprenant dans le traitement de son personnage. Il suit une petite fille nommée Anna, d'à peine plus de dix ans, durant ses vacances d'été . Anna a pour particularité d'être agoraphobe, ce qui est traité avec beaucoup de douceur, et un sujet plutôt inattendu dans un film de la sorte. Le film commence réellement lorsque sa tutrice (Anna est adoptée) l'envoie en vacances à la campagne pour profiter de l'air pur, suite à une crise d'asthme.
Et c'est là que la magie se fait ressentir. Quelques plans, des dessins sans animation, une touche de musique, et on ressent le calme, la vie du lieu. Anna, très mal à l'aise avec la majeure partie des gens, préfère passer son temps au calme, à dessiner, sur la barque d'un vieux pêcher qui ne parle jamais. Puis vient la rencontre avec Marnie, et le film bascule dans un va-et-vient de plus en plus trouble entre le rêve et la réalité, tandis que les sentiments deviennent eux de plus en plus apparents.
Je ne veux pas trop en révéler sur l'histoire. Même si l'oeuvre tombe dans le didactisme et l'explicatif sur la fin, là Yonebayashi avait pourtant su montrer qu'il savait raconter par l'image, il est certainement plus agréable de découvrir par soi-même. C'est beau, c'est surprenant, c'est touchant, c'est même carrément mélodramatique, mais qu'est-ce qu'on s'en fout les amis, c'est beau ! Et rien d'autre ne compte. Coup de cœur de ce début de mois de janvier.
Et c'est là que la magie se fait ressentir. Quelques plans, des dessins sans animation, une touche de musique, et on ressent le calme, la vie du lieu. Anna, très mal à l'aise avec la majeure partie des gens, préfère passer son temps au calme, à dessiner, sur la barque d'un vieux pêcher qui ne parle jamais. Puis vient la rencontre avec Marnie, et le film bascule dans un va-et-vient de plus en plus trouble entre le rêve et la réalité, tandis que les sentiments deviennent eux de plus en plus apparents.
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