Un film sublime. Vraiment sacrément foutrement sublime de fils de gigolo. La vie épisodique de quatre femmes en Inde. Elles sont définies telles quelles par la société : une veuve, une mariée qui ne peut avoir d'enfants, une nouvelle mariée honteuse aux cheveux rasés, et une danseuse/pute. Qui sont-elles ? Des femmes. Des vraies personnes, complexes et riches, attachantes et émouvantes, contrastées, pleine de beauté et d'imperfections. Des êtres humaines. Le film est absolument horrible, c'est Game of Thrones version la vraie vie, mais il a une force incroyable. L'esthétisme de l'image et des couleurs et des costumes rend criant la violence qui s'y déroule, tandis que les femmes se débattent encore et encore dans l'espoir de vivre. Du girl power qui tâche, du vrai, et avec du style. Bravo, encore et encore et encore s'il vous plait.
Un Homme à la Hauteur :
Virginie Efira rencontre l'homme presque parfait ; c'est Jean Dujardin, sauf qu'il mesure 1m36. Ce film aurait pu être outrageusement offensant, il ne l'est dans son contenu qu'un tout petit peu (dans son approche par contre, rétrécir numériquement Dujardin... moins), mais au final il est simplement d'un ennui gigantesque. C'est bien simple, la seule manière de rendre le film intéressant, c'est d'en retirer l'intégralité de ses personnages pour ne garder que celui de Virginie Efira, car cette femme est parfaite, drôle et touchante dans tout ce qu'elle fait.
Money Monster :
Présenté à Cannes en hors compétition et dans nos salles depuis jeudi, le nouveau film de Jodie Foster est tout bonnement un excellent film de genre, qui s'appuie sur des sujets qui nous touchent mais tout en servant une narration qui se veut clairement fictionnelle. Un présentateur télé qui fait une émission excentrique sur la bourse se fait prendre en otage pendant une émission par un téléspectateur qui a perdu tout son argent sur un mauvais coup. C'est assez classiciste (on reconnaît l'époque cinéma dans laquelle Foster a grandi) tout en étant très moderne et dynamique au niveau du rythme et du montage, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. L'atout majeur du film, c'est d'avoir George Clooney en présentateur : son star power si unique fait de lui un modèle parfait pour le rôle, et donne à l'oeuvre une dimension supérieur. Plein de supers personnages secondaires (notamment le caméraman Lenny qui est merveilleux), une Julia Roberts en pleine forme, de la tension non stop pendant cent minutes. Que demande le peuple ?
Le seul défaut peut-être, c'est - et c'est étrange pour une actrice - le peu de place qui est accordé aux acteurs pour exprimer leur jeu. Tout le monde est au service de l'histoire finalement, mais sans que qui que ce soit ait le temps de tirer la couverture à lui.
The Nice Guys :
Il est enfin arrivé, le nouveau film de Shane Black. Scénariste star qui a révolutionné les films d'action dans les années 80 puis 90, il a finit par renier la quasi totalité de son travail, massacré lors de leur passage à la pellicule selon lui. Depuis, il s'est fait une petite jeunesse en devenant réalisateur et accouche ici d'un troisième film ; après Kiss Kiss Bang Bang et Iron Man 3 (le meilleur film du MCU et j'assume), voilà The Nice Guys. C'est tout simplement un polar façon fiction pulp, sur un duo de détectives un peu ratés mais très marrants. Russel Crowe et Ryan Gosling sont merveilleux et extrêmement drôles, surtout dans leur dynamique avec la fille de ce dernier ; c'est la petite originalité du film que de rajouter au buddy cop duo une adolescente qui n'a jamais besoin d'être sauvée et qui est en fait une sorte d'équivalent de la nièce dans Inspecteur Gadget. C'est macho mais pas trop, c'est violent mais pas trop, l'histoire est monstrueusement compliqué et les gags fusent aussi vite que des balles. Le point fort comme toujours chez Shane Black : les scènes d'action, toujours astucieuses et inattendues. Dans un genre aussi poussiéreux, heureusement que des auteurs comme lui existe pour nous surprendre à chaque revers. Un vrai ptit bijou.
Money Monster :
Présenté à Cannes en hors compétition et dans nos salles depuis jeudi, le nouveau film de Jodie Foster est tout bonnement un excellent film de genre, qui s'appuie sur des sujets qui nous touchent mais tout en servant une narration qui se veut clairement fictionnelle. Un présentateur télé qui fait une émission excentrique sur la bourse se fait prendre en otage pendant une émission par un téléspectateur qui a perdu tout son argent sur un mauvais coup. C'est assez classiciste (on reconnaît l'époque cinéma dans laquelle Foster a grandi) tout en étant très moderne et dynamique au niveau du rythme et du montage, ce qui fait qu'on ne s'ennuie jamais. L'atout majeur du film, c'est d'avoir George Clooney en présentateur : son star power si unique fait de lui un modèle parfait pour le rôle, et donne à l'oeuvre une dimension supérieur. Plein de supers personnages secondaires (notamment le caméraman Lenny qui est merveilleux), une Julia Roberts en pleine forme, de la tension non stop pendant cent minutes. Que demande le peuple ?
Le seul défaut peut-être, c'est - et c'est étrange pour une actrice - le peu de place qui est accordé aux acteurs pour exprimer leur jeu. Tout le monde est au service de l'histoire finalement, mais sans que qui que ce soit ait le temps de tirer la couverture à lui.
The Nice Guys :
Il est enfin arrivé, le nouveau film de Shane Black. Scénariste star qui a révolutionné les films d'action dans les années 80 puis 90, il a finit par renier la quasi totalité de son travail, massacré lors de leur passage à la pellicule selon lui. Depuis, il s'est fait une petite jeunesse en devenant réalisateur et accouche ici d'un troisième film ; après Kiss Kiss Bang Bang et Iron Man 3 (le meilleur film du MCU et j'assume), voilà The Nice Guys. C'est tout simplement un polar façon fiction pulp, sur un duo de détectives un peu ratés mais très marrants. Russel Crowe et Ryan Gosling sont merveilleux et extrêmement drôles, surtout dans leur dynamique avec la fille de ce dernier ; c'est la petite originalité du film que de rajouter au buddy cop duo une adolescente qui n'a jamais besoin d'être sauvée et qui est en fait une sorte d'équivalent de la nièce dans Inspecteur Gadget. C'est macho mais pas trop, c'est violent mais pas trop, l'histoire est monstrueusement compliqué et les gags fusent aussi vite que des balles. Le point fort comme toujours chez Shane Black : les scènes d'action, toujours astucieuses et inattendues. Dans un genre aussi poussiéreux, heureusement que des auteurs comme lui existe pour nous surprendre à chaque revers. Un vrai ptit bijou.
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