Y a des films comme ça, qui savent vous parler. Dès les premières images, vous savez que quoi qu'il arrive, vous serez enchantés, juste par des affinités thématiques. Moi, j'ai un faible pour les petites villes américaines paumées. Ils se plaignent tous d'habiter dans le trou du cul du monde, mais moi je trouve ça étrangement fascinant. C'est dans ma liste de coups de coeur incontrôlés avec les numéros musicaux, les histoires d'héroïsme politique, les confusions entre fantasme et réalité, et la présence d'Anna Kendrick dans un film. Heureusement pour moi, presque tout cela est présent dans le nouveau film de Marjane Satrapi - surtout connue pour son Persepolis - intitulé The Voices.
The Voices raconte l'histoire d'un mec un peu paumé, joué par un Ryan Reynolds meilleur que jamais, et par un peu paumé j'entends totalement déglingué. Il vit dans une petite ville très charmante, sauf que comme le film nous le fait comprendre très vite, il ne voit pas les choses comme elles le sont. Tout est plus beau dans sa tête, et des petits papillons se baladent ici et là... tout est rose bonbon, joli, classe, lumineux, bref c'est beau ! Et puis il entend des voix. Son chat lui parle, dans un mélange sans doute sans précédent d'accent argentin et écossais, ainsi que son chien.
Donc, ça ne va pas trop trop bien dans sa tête quoi. Et c'est de famille, comme l'explique sa psychiatre, sa mère avait des problèmes similaires... et ce cher Ryan Reynolds ne prend pas ses médocs, car il veut continuer à voir la vie en rose. Et nous aussi d'ailleurs ! Parce que dès qu'il les prend, son monde devient... trop vrai. Glauque, effrayant. Ce qui offre une deuxième dimension de lecture qui rend tout à la fois drôle et franchement perturbant.
Et puis, les filles arrivent. La mère, les belles femmes, on entre dans le territoire du film de psychopathe comme on le connait bien, et on pense aussitôt à Norman Bates et Jason Bateman (qui sont mentionnés lors d'une scène de rap dans un karaoké, évidemment)... qui sera tué, et comment ? Ryan Reynolds sera-t-il arrêté, sauvé ?
L'intérêt du film est de nous placer de ce point de vue, et de le rendre extrêmement sympathique, au point d'avoir de la pitié pour lui... jusqu'à ce qu'il nous trahisse, et qu'il devienne de plus en plus difficile de croire en lui. En cela le film est une réussite. Il aurait sans doute gagné à être plus rythmé, et au risque de m'attirer des ennemis je trouve que la mise en scène de Satrapi dessert la qualité du script.
Un mot sur la fin du film : Kaboom. Mais, genre en musique.
Donc, ça ne va pas trop trop bien dans sa tête quoi. Et c'est de famille, comme l'explique sa psychiatre, sa mère avait des problèmes similaires... et ce cher Ryan Reynolds ne prend pas ses médocs, car il veut continuer à voir la vie en rose. Et nous aussi d'ailleurs ! Parce que dès qu'il les prend, son monde devient... trop vrai. Glauque, effrayant. Ce qui offre une deuxième dimension de lecture qui rend tout à la fois drôle et franchement perturbant.
Et puis, les filles arrivent. La mère, les belles femmes, on entre dans le territoire du film de psychopathe comme on le connait bien, et on pense aussitôt à Norman Bates et Jason Bateman (qui sont mentionnés lors d'une scène de rap dans un karaoké, évidemment)... qui sera tué, et comment ? Ryan Reynolds sera-t-il arrêté, sauvé ?
L'intérêt du film est de nous placer de ce point de vue, et de le rendre extrêmement sympathique, au point d'avoir de la pitié pour lui... jusqu'à ce qu'il nous trahisse, et qu'il devienne de plus en plus difficile de croire en lui. En cela le film est une réussite. Il aurait sans doute gagné à être plus rythmé, et au risque de m'attirer des ennemis je trouve que la mise en scène de Satrapi dessert la qualité du script.
Un mot sur la fin du film : Kaboom. Mais, genre en musique.
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