dimanche 21 juin 2015

Spy : Espion Malgré Elle

Je n'aime pas être en froid avec un réalisateur. Paul Feig m'avait extrêmement rebuté avec son Bridesmaids, que j'avais personnellement trouvé faux, laid, hideux, dégueulasse quoi, et je ne voulais pas en rester là. J'ai d'abord réussi à me réconcilier avec le producteur, Judd Apatow, en voyant sa série magistrale Freaks and Geeks, et maintenant, Spy est ma tentative pour transformer l'essai.


Eeeeeet ben le ballon s'est cogné contre le pilier, mais on m'a offert un hot-dog. C'est un peu le sentiment. Je n'aime toujours pas son style, ses blagues pipi caca m'agacent toujours autant, mais le film avait des bons côtés. Ses personnages secondaires notamment, sont extrêmement réussis pour certains, notamment la méchante façon Jackie dans That 70s Show et l'espion extrême joué par Jason Statham. Et c'est une comédie plutôt réussie dans sa manière de jouer avec les codes du film d'espionnage, son souci majeur est simplement qu'elle sort la même année que Kingsman.


Le film est actuel dans le sens où, comme dans Bridesmaids et bientôt Ghostbusters, Paul Feig met des personnages féminins dans le feu de l'action sous les projecteurs... mais je ne sais pas, quelque chose ne fonctionne pas. Pour une raison qui m'échappe, je trouve toujours quelque chose qui cloche, comme si c'était fait sans conviction, ce que je ne peux vraiment dire que je ne connais pas le bonhomme ni ses intentions. Tout ce que je peux dire c'est que ça ne fonctionne pas vraiment pour moi, et que clairement, le Ghosbusters version fille ne me dit donc rien qui vaille. Pas pour le concept, mais simplement parce que Paul Feig ne m'a toujours pas convaincu.

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