jeudi 2 juillet 2015

Terminator Genysis : Pire que la Pub sur Sam, le conducteur qui ne boit pas.

Non.
Non.


C'est quoi cette daube putain ? On continue l'année nostalgie avec le retour de Terminator ET le retour de Schwarzie qui reprend son rôle le plus connu, bien des années après. Mais c'est pas grave parce que les T-800 sont faits avec des tissus humains donc ils vieillissent naturellement comme nous, c'est raccord. Explication à la con, ça devrait être le vrai titre du film, puisqu'on passe deux heures à voir des personnages sans aucune substance (mais qui à eu l'idée de faire de Kyle Reese le personnage central du film ? Ils ont vu le premier Terminator ? Il est TROP CHIANT KYLE REESE MAIS VOUS ETIEZ OU EN TRAIN DE VOUS ACHETER DES BONBONS A LA PRUNE??) nous expliquer les complexités du voyage dans le temps... seulement voilà, on s'en flanche la babine de tout ça, surtout que c'est totalement incohérent et que ça mélange paradoxe temporel et conneries temporelles du coup ça n'a ni queue ni tête.


Terminator Genysis propose ici aux fans de la saga d'oublier l'existence des troisième et quatrièmes volets, puis de faire une sorte d'hommage aux deux premiers. Comment expliquer cet hommage hmm... disons qu'en gros les producteurs ont pris les films de Cameron, leur ont fait caca dessus, et après ils ont collés des dessins moches de leurs scènes favorites sur le caca. Je ne vois pas comment le dire autrement. Film d'action banal et générique, gros mec musclé qui séduit la nana sans qu'ils n'aient jamais aucune alchimie, retournements de situations gros comme des maisons de star de basket NBA... mais allez au milieu de tout ça on va caster un type qui va imiter Robert Patrick, et faire des références aux deux premiers films, comme dans Jurassic World mais sans le côté enfantin et émouvant que ça pouvait avoir.


Les deux premiers Terminator de Cameron, et surtout le deuxième, ça n'était pas simplement d'excellents films d'action, c'était des films qui ont nourri de véritables réflexions parce qu'ils avaient une profondeur indéniable. A l'image, on voyait la terreur, l'isolation, le sentiment de ne pas pouvoir vivre normalement et de ne jamais pouvoir lâcher prise car la moindre erreur pourrait anéantir l'espèce humaine. Et puis autour de ça, on assistait à la déshumanisation de Sarah Connor tandis que nous spectateurs projetions nos émotions sur le T-800... Terminator, c'était beau ! C'était pas un film de bourrin sur le voyage dans le temps, c'était aussi un film sur le déterminisme et l'existentialisme ! Bon, et c'était aussi un film de gros bourrin avec du voyage dans le temps, et une sacré dose d'humour qui montrait bien qu'ils avaient conscience du côté totalement loufoque de leur histoire. Là, dans Genysis, tout le monde se prend bien trop au sérieux, (sauf Arnold, qui est SANS DECONNER la seule qualité du film, il est même délicieux en T-800 franchement, et les effets utilisés pour les "jeunes" T-800 soit dit en passant sont assez bien réussis et ils ont eu l'intelligence de profiter de l'obscurité pour dissimuler les imperfections), à commencer par cette putain de voix off qui ouvre et ferme le film, sans parler de cette pseudo réflexion jamais creusée sur le monde de 2017 et l'omniprésence de la technologie...


Car il y a des bonnes idées cachées dans le film, elles ne sont simplement pas utilisées. Aller en 2017 et découvrir que Skynet a déjà gagné, mais d'une autre manière, pas par la guerre façon années 80 mais par la guerre façon 21ème siècle, c'est-à-dire grâce à l'information et la désinformation et le contrôle de toutes les informations informatiques du monde ? Utiliser le fait que la naissance de John Connor soit plus un mal qu'un bien et faire de l'histoire entre Kyle et Sarah une histoire tragique, menant à un interdit inviolable, ou à un sacrifice déchirant ? Naaaan des scènes de bastons débiles et moches c'est mieux. Ouais ben Terminator, il serait temps que ça se termine. Cette blague est nulle ? Oui mais... oui. J'ai rien à répondre à cela. A part que ce film dispose de Matt Smith et qu'il apparaît environ 1 minute 12 l'écran, ce qui correspond ni plus ni moins à un crime cinématographique.


Un critique l'a dit mieux que moi : "Arnold est vieux, le film est obsolète".

1 commentaire:

  1. Dude, le film entier est un metaphore de l acceptation mutuelle entre un père et son gendre.
    L action est bien dosée (meme si la scene de l hélico me semblait un chouilla too much) et l humour aussi.
    Quant au "crime cinématographique" concernant matt smith... Il ne faut pas oublier que le monsieur est surtout connu pour doctor who, et que cinématographiquement parlant, il n est pas si connu/coté que ça.
    Ton "crime cinématographique" tient donc plus de ton affection pour cet acteur que d'une reflection objective sur son screen time.
    D'autant plus qu il y a fort a parier que matt smith soit simplement introduit dans cet opus et aura probablement une plus grande importance dans la suité prévue pour 2017.

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